Quel diplôme pour être prothésiste ongulaire ?

Prothésiste ongulaire

Bien qu’il s’agisse d’un métier qui a trait à l’univers de la mode, devenir prothésiste ongulaire nécessite des compétences bien définies. De nombreux organismes proposent des formations dans ce domaine, que ce soit en alternance ou par correspondance, sur moins d’une semaine ou plusieurs mois. Certains cursus aboutissent à un diplôme reconnu. Si vous souhaitez investir votre carrière dans cette activité qui attire de plus en plus de clients, voici quelques informations à retenir.

Le cadre de la mission d’un prothésiste ongulaire

Stylisme, esthétisme, mode… Le domaine d’intervention d’un prothésiste ongulaire est très vaste. Ses clients, essentiellement de la gent féminine, se voient proposer des produits spécifiquement adaptés à leurs besoins, mais aussi compte tenu de certaines contre-indications. Dans cette optique, seule une formation à la pose de faux ongles permettrait de savoir si une prothèse peut nuire à l’état de santé d’une femme enceinte, d’une personne diabétique ou qui prend des antibiotiques. Ainsi, avant de devenir prothesiste ongulaire, il est primordial de disposer de solides connaissances permettant de déterminer si les ongles de votre cliente sont compatibles avec les soins que vous réalisez. En effet, il existe plusieurs types de faux-ongles, comme le gel UV ou la résine. Par ailleurs, il est nécessaire de connaître le temps de pose requis. D’autre part, il faut que le futur prothésiste ongulaire suive un minimum de formation nail art pour pouvoir réaliser des motifs diversifiés et appliquer divers types de vernis. Pour en savoir plus, rendez-vous sur centre-formation-prothesiste-ongulaire.fr. Le professionnel en onglerie exerce soit dans un centre de beauté et de soins, soit au domicile de sa cliente. Il sera souvent amené à travailler en-dehors des heures de bureau habituelles ainsi que le week-end, seuls moments où la plupart des femmes peuvent trouver du temps pour elles.

Devenir prothésiste ongulaire : contexte du métier

Les activités en matière d’onglerie sont devenues de plus en plus courantes : il ne s’agit plus de pouponner des stars, mais aussi de s’occuper des femmes qui veulent se faire belles le temps d’une soirée, ou de celles qui veulent changer de look. Avoir de beaux ongles est un atout de taille dans le monde du travail. En effet, l’apparence a pris une certaine ampleur : quand elle est soignée, on accroît les chances d’être recruté. D’autre part, les prothésistes doivent s’adapter aux nouvelles techniques qui émergent sur le marché. Il s’agit par exemple des produits tels que la soie, l’acrygel ou le fiberglass. Bien que la majeure partie des gens attirés par ce métier soient des femmes, il arrive que la gent masculine soit aussi intéressée. Le salaire de prothésiste ongulaire varie considérablement en fonction des prestations ainsi que du cadre dans lequel il exerce. Par exemple, un travailleur indépendant ne touche pas le même salaire qu’un membre du personnel d’un institut de beauté.

Spécialiste en pose de faux-ongles : le profil requis

Comme pour tout métier dans l’univers de la beauté, la passion est la première clé de réussite dans cette activité. De plus, il faut suivre une formation manucure qui sera ensuite couplée avec des connaissances essentielles en stylisme. Pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante et pour suivre les tendances, il faut sans cesse renouveler les inspirations. Un prothésiste ongulaire doit aussi être à l’écoute de sa clientèle, tout en restant aimable en toutes circonstances, faisant preuve de disponibilité et de qualités relationnelles. Étant donné que la pose de faux ongles requiert un temps de pose, engager une petite discussion agréable avec sa cliente pour passer ce temps s’avère nécessaire. La force de proposition est un réel atout pour une personne qui exerce ce métier, car il faut fidéliser les clientes tout en leur donnant entière satisfaction à chacune de leurs visites. Vous devrez aussi soigner votre apparence et prendre particulièrement soin de vos ongles, car c’est ce qui reflétera vos compétences d’un premier abord. C’est ce que vos clientes regarderont en premier chez vous.

Les différentes techniques en matière d’onglerie

Un prothésiste qui a suivi formation en onglerie pourra maîtriser différentes techniques. La plus courante, réalisée sur des ongles courts, abîmés ou rongés est l’extension. Cette méthode consiste à poser des faux ongles dits « capsules » sur des ongles naturels. Par la suite, il pourra pratiquer du modelage à partir de résine ou à l’aide de gel, séché sous lampe UV. Il arrive que les clientes demandent un simple embellissement de leurs ongles : c’est pourquoi il est utile de suivre une formation nail art. Les modèles sont d’ailleurs de plus en plus variés : couleurs dégradées, french manucure, dessins de motifs… Une fois que l’ongle de la cliente aura repoussé, l’espace vide apparaît au niveau de la cuticule de celui-ci. Le prothésiste devra alors à nouveau intervenir pour faire un remplissage, qui nécessite au préalable l’entretien, la coupe et la lime des ongles, avant de passer la couche de gel qui comblera le vide. Après avoir suivi une sérieuse formation ongle, vous saurez veiller à ce que les ongles naturels ne soient pas endommagés par la pose de prothèses. Pour cela, l’application de mesures d’hygiène strictes est indispensable. De plus, il arrive qu’une cliente souffre de mycoses et vous devez savoir les reconnaître pour éviter la transmission aux clientes suivantes. Dans un petit institut de beauté, le prothésiste sera peut-être amené à accomplir des tâches supplémentaires, comme l’accueil du public, la prise de rendez-vous ou l’encaissement.

Métier de prothésiste en onglerie : perspectives de carrière

Exercer le métier de prothésiste ongulaire ne requiert pas en soi un diplôme spécifique. Certaines personnes postulent auprès des instituts de beauté ou des salons de coiffure sans avoir fait une spécialisation dans le domaine. Néanmoins, pour s’ouvrir à une évolution de carrière et accéder à des postes à responsabilités (formatrice, directrice d’institut, représentant d’une marque…), il est très utile de suivre une formation à la pose de faux ongles par exemple. Le diplôme de CAP est souvent le minimum requis dans le domaine de l’esthétique. Vous pouvez également exercer le métier pour votre propre compte, ce qui rend la formation spécialisée encore plus pertinente. Dans ce cas, il faudra également acquérir d’autres compétences comme le marketing, car il faudra démarcher pour attirer les clientes et les fidéliser. Le métier de prothésiste ongulaire auprès d’un institut de beauté de grande envergure n’est accessible que sur la base d’expériences solides et après une formation en onglerie au sein d’un organisme reconnu. Si, encore une fois, le diplôme n’est pas indispensable, la législation précise que seules les prothésistes ayant un CAP esthétique en poche peuvent pratiquer la manucure. Dans bon nombre de centre de soins, les prothésistes ongulaires polyvalents ont de multiples compétences et sont, en plus de s’occuper des ongles, amenés à pratiquer de la coiffure ou du maquillage. Vous pouvez suivre une formation diplômante dès votre sortie du collège. Généralement, les formations donnant lieu au CAP durent plus d’une année. Les établissements proposent également des études pour accéder au niveau bac professionnel ou BTS (Bac+2).

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